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Les lys abandonnés

Ils avaient pourtant bonne odeur,
Le charme de toutes les fleurs.
Il ne fallait pas tant d’ardeur,
Ni de larmes pour louer le Seigneur.

C’est que fierté et ivresse font ménage détonnant,
C’est étonnant qu’agitées tes caresses en deviennent sans cesse plus froides,
Rudes et oh nan, Pessac Léognan,
J’ai besoin de bon vin et toi d’être plus doux.

J’en perds mon Latin qu’en ce beau matin tu me traites de catin,
Peut-être est-ce mérité car ma charité manque de vérité,
Image de ma vertu qui s’est bien perdue dans ces fortes sommes dues ;
Ne m’écoute pas Papa tu pourrais comme moi passer au trépas.

Vous voyez ma mie nous étions amis mais c’est compromis,
C’est que loin de toi touche mon désarroi bouche de ne pas être roi,
D’une reine sans faille qui d’un feu de paille rit et fait un brasier,
Mais mon grand cœur d’émaille, c’est en vain qu’il essaye de prendre ton étoile.

Version 1.1, site en ligne depuis juillet 2022, mis à jour en novembre 2022. Textes datant de 2009 à aujourd'hui.